L'aide française à l'éducation : l'heure des engagements a sonné !

Cette semaine, le couple Macron recevait à l’Elysée Rihanna et Bono. Au programme : l’aide au développement, la scolarisation des filles et le soutien de la France au Partenariat mondial pour l’éducation.  Un signal positif qui devra se traduire par des mesures concrètes ! 

Premier interlocuteur, Bono, leader du groupe U2 et parrain de l’ONG One, lundi 24 juillet. Une rencontre qui semble avoir inspiré le Président. Emmanuel Macron s’est engagé à  allouer 0,55% de la richesse nationale à l’aide en faveur des pays les plus fragiles (APD) d’ici 2022 et mettre la priorité sur l’éducation, la santé et la promotion des femmes. Interrogé sur ce rendez-vous, Bono a parlé d’un échange qui a porté sur « l’éducation des jeunes filles (...)  Et ce qu’il fallait faire pour les 130 millions de filles qui ne vont pas à l’école (…) ce que le président voulait faire sur le sujet ».

Rihanna, ambassadrice du Partenariat mondial pour l’éducation (le seul fonds dédié exclusivement à l'éducation dans les pays les plus pauvres de la planète) qui était  venue pour demander à la France de s’engager en faveur du financement de l’éducation au niveau international, a été reçue mercredi 26 juillet. « Nous avons parlé d'éducation sur le plan mondial. Nous aurons de grandes annonces en septembre » a-t-elle précisé. 

La volonté du couple présidentiel de s’engager en faveur de l’éducation au niveau international est un signal positif, de même que l’annonce d’augmenter l’aide au développement (APD) bien que cela reste en-deçà des attentes des ONG françaises d’atteindre les 0,7% du RNB en 2022. Le temps est venu pour Emmanuel Macron d’agir. Nous veillerons à ce que les engagements financiers correspondent au discours du Président.
Carole Coupez, responsable plaidoyer de Solidarité Laïque