Le Groupe de la Banque mondiale publie un nouveau rapport, en avril 2024, qui préconise une série de recommandations pour protéger l’éducation des effets croissants du changement climatique. Intitulé « Impact du changement climatique sur l’éducation et mesures à prendre pour y remédier », le rapport met en lumière les pertes d’apprentissage massives causées par les catastrophes naturelles et les températures extrêmes, en particulier dans les pays à faible revenu.

Un élève exposé à des vagues de chaleur répétées pourrait perdre jusqu’à 1,5 an d’apprentissage au cours de sa scolarité. Les écoles sont régulièrement fermées à cause d’inondations, de cyclones ou utilisées comme centres d’évacuation, compromettant la continuité éducative. Un enfant de 10 ans aujourd’hui vivra, dans sa vie, jusqu’à cinq fois plus d’événements climatiques extrêmes qu’un enfant né en 1970.

Face à cette menace, la Banque mondiale appelle les gouvernements à agir autour de quatre priorités : renforcer la résilience des systèmes éducatifs, adapter les infrastructures scolaires, garantir la continuité de l’apprentissage lors des crises climatiques, et mobiliser élèves et enseignants comme acteurs du changement.